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Nous continuons notre visite de l'île Handa, (Nord-Ouest de l'Ecosse).
Bonjour
C'est un plaisir de partager la suite de mon aventure sur Handa island.
Handa est une petite île. Un point sur la carte du Nord-ouest écossais.
Avec le bain constant du Golf-Stream, le climat y est doux toute l'année.
La flore est sèche, broussailleuse et pourtant bien verte. Abondante.
Nous arrivions en vue de l'immensité de l'océan. En haut des falaises.
Il y avait là un terre-plein prévu à cet effet, nous pouvions y marcher.
Là-haut, en surplombant le ressac, du haut des falaises vertigineuses.
Il y avait quelques personnes qui photographiaient et qui filmaient.
Je prenais également quelques clichés du vol des fous de bassan.
C'est un lieu de protection et de préservation des rares macareux.
La faune, protégée par une sévère législation, pouvait ici se régénérer.
J'ai une trentaine de photographies époustouflantes de ces oiseaux.
Un sentier descendait vers la mer, une centaine de mètres sous nos pieds.
Je repérais cette sente taillée à même la falaise. Dangereuse et étroite.
Je regardais sur ma droite. Le couple du bateau arrivait par le chemin.
Comme nous, la femme et l'homme vinrent marcher sur la terre ferme.
L'homme, discrètement, me regardait avec insistance. Je le fixais.
Mes cheveux en libertés, me permettaient les regards les plus indiscrets.
Mon mari filmait un grand bateau à voile qui passait au loin.
Le couple faisait des photographies. La femme retourna sur les rondins.
Je pris l'initiative de descendre quelques mètres sur le sentier.
Je savais que l'inconnu viendrait jeter un œil au dessus des falaises.
Je tenais mon smartphone à la main. Il me faisait office de miroir.
Dans son reflet, je pouvais voir ce qui se passait au-dessus de moi.
Je n'étais pas accroupie depuis deux minutes que je vis la tête du quidam.
Elle dépassait sur le bord de la falaise. L'homme m'observait avec attention.
Ma jupette relevée, la culotte à mi-cuisse, je lui offrais une "attraction".
Le spectacle devait plaire à l'étranger. Je le vis me photographier.
L'homme prenait plusieurs photographies depuis l'endroit où il se tenait.
Mon visage baissé, protégé par mes cheveux, je restais anonyme.
L'excitation intense m'empêchait une fois encore de lâcher quelques jets.
Rien à faire, lorsque je suis dans cet état il m'est impossible de le faire.
Je restais ainsi quelques minutes. La tête de l'inconnu avait disparu.
Je me redressais et je remontais le sentier. Mon mari venait vers moi.
Il me montra le ballet aérien des nombreuses mouettes silencieuses.
Nous reprenions le chemins sur les rondins. Le couple marchait devant nous.
Nous avons continué notre visite de Handa jusqu'au lieu du repas.
Une aire spécialement réservée à cet usage et parfaitement obligatoire.
Nous nous sommes assis à une des tables de pierre sur un banc de granit.
Le couple était assis avec d'autres personnes. L'homme m'observait.
Je savais déjà que j'allais m'offrir quelques nouveaux et délicieux frissons...
Isa
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