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Dans les champs, entre Crail et St Andrews
Bonjour
Le ciel était voilé en ce début d'après-midi. Nous étions partis pour Crail.
Mon mari, passionné de golf à ses heures, voulait s'offrir un parcours.
Le golf de Crail Balcomie a une certaine réputation et est très fréquenté.
Aussi, c'est avec plaisir que nous prenions la petite route de campagne.
Crail est une bourgade pittoresque à quelques kilomètres de St Andrews.
Nous y allons régulièrement. Mon compagnon y pratique avec des amis.
Moi, j'en profite pour me promener au bourg. J'aime flâner dans ses rues.
Parfois, il m'arrive de louer une bicyclette et de parcourir la piste cyclable.
Ce mardi, il faisait chaud. Le ciel clair et voilé offrait une lumière diaphane.
Cette lumière si particulière, propre à l'Est de l'Ecosse, est un enchantement.
Je laissais mon mari à son parcours pour aller au bourg en me promenant.
J'étais vêtue d'une de mes jupettes d'été, d'un T-shirt et chaussée de baskets.
Je laissais l'aire du golf derrière moi. Les toits des maisons à proximité.
Je marchais sur le petit sentier d'environ un mile que je connais très bien.
Au bout de cinq minutes le bruit insistant d'un tracteur attira mon attention.
Je regardais par dessus les haies. Un agriculteur travaillait là, à son champs.
L'homme sur son tracteur, quinquagénaire et plutôt trapu, conduisait un engin.
Tout en observant, je prenais cette situation comme une réelle opportunité.
J'avisais une ouverture dans la haie, entre deux bosquets d'arbres touffus.
J'enlevais ma culotte que je posais sur mon petit sac à dos posé à mes côtés.
Je m'accroupissais. L'agriculteur avançait dans son champs vers l'autre bord.
Il me restait à attendre, patiente, que le tracteur revienne dans ma direction.
Au bout de cinq minutes, l'engin tourna en revenant vers moi. Trois cent mètres.
Je m'étais relevée. Stratège, rusée, je préparais mon show sous le meilleur angle.
Le tracteur n'était plus qu'à une centaine de mètres. Je m'accroupissais.
Les cuisses largement écartées, je me concentrais. J'avais une envie de faire pipi.
Pourtant, comme souvent, je ne parvenais pas à me lâcher, trop excitée. Inhibée.
Sous mes lunettes noires, je pouvais loucher à loisir. L'homme m'avait aperçu.
Consciencieux, l'agriculteur labourait son champs. Tout en roulant, il m'observait.
Il avait ralenti. Je relevais la tête. Il me fit un petit signe amical de la main.
En restant dans ma position équivoque, je lui rendais son signe en levant la main.
Il fit demi-tour pour continuer son travail. Je me relevais, évitant l'engourdissement.
Lorsqu'il revint vers moi une seconde fois, je repris ma position. Concentrée.
Une fois encore, l'homme ralentissais son tracteur à une dizaine de mètres de moi.
Je n'arrivais pas à me lâcher. Mon excitation était grandissante. J'étais en sueur.
Il me fit signe avant de repartir dans l'autre sens. Je me redressais une nouvelle fois.
Lorsque l'engin revint vers moi, je restais debout jusqu'à qu'il soit à environ cent mètres.
Je m'accroupissais une nouvelle fois. J'exagérais ma pose presque jusqu'au ridicule.
Cette fois, l'agriculteur, tout près, coupa le moteur de son tracteur. Il m'observait.
< Hello ! I can be useful for something ? > me fit-il, riant, à dix mètres. J'éclatais de rire.
Je restais dans ma position pour lui répondre :< Oh no, thank you ! Or just watch >
< With much pleasure ! > me fit-il encore en se roulant une cigarette et en riant.
J'abandonnais toute idée de pouvoir pisser. A la fois trop amusée et trop excitée.
Pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manquait. Cela viendrait bien tout seul.
< You're all alone, you have a French accent. On holiday ? > me demanda t-il encore.
Je m'empressais de signifier : < My husband is right there, golf, and I walk a little.>
< You often do your little bitch ? > me fit-il en tirant sur sa cigarette, les bras croisés.
Je répondais : < When there is a good opportunity, yes, of course ! > éclatant de rire.
< We meet together ? > fit-il en me faisant un clin d'œil. Je me relevais ankylosée.
Il descendit de son tracteur. Ouvrant sa braguette pour pisser contre la roue arrière.
Il secouait son sexe dans ma direction tout en pissant. Il me fit : < Does it tempt you ? >
Je lui lançais : < Why not ! But I do not fuck ! >. < Neither do i ! > me répondit-il.
Il resta aux côtés de son tracteur, une main sur la hanche, l'autre secouant son sexe.
Nous nous fixions un peu stupides...
Isa
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